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Dans les grandes lignes
Année de réalisation : 2025
Matériaux : Frêne, impression 3D et papier népalais
Dimensions : 14'' x 14'' x 40''
Sous son apparente stabilité, La Tour d’Anankè dissimule un mécanisme qui dépend du geste qui l’active, mais échappe toujours un peu à celui qui la manipule. Elle incarne cette tension entre intention et résultat,entre ce que l’on prévoit et ce qui advient réellement. Son nom fait référence à Anankè, figure grecque de la nécessité, qui unit chaque cause à son effet. Dans la tour, cette idée devient visible: une ligne inscrite dans la matière parcourt les façades, traçant le fil d’une logique que l’on découvre par l’action.
En détails
Cette pièce est composée de plusieurs étages superposés, pivotants autour d’un axe invisible. En les faisant tourner, la main cherche l’alignement exact : lorsque les motifs se répondent, un mécanisme interne libère un tiroir dissimulé. Mon intention était que le geste et la réaction soient parfaitement synchronisés, mais le mécanisme a imposé sa propre cadence. La réponse mécanique se déclenche légèrement avant la résolution visuelle, créant un décalage qui surprend et questionne notre rapport au contrôle. Quand l’image s’aligne enfin, le mouvement est déjà accompli : la pièce a agi d’elle-même,dans un rythme qui lui appartient.
Contact
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