





Dans les grandes lignes
Année de réalisation : 2024
Matériaux : Frêne, cerisier et papier
népalais
Dimensions : 13 1⁄2 x 19 1⁄2 x 7 3⁄4
Le motif est né d’une simple ligne tracée au crayon à papier sur un post-it. La mine émoussée du crayon agissait comme une plume : l’épaisseur du trait variait selon la direction que prenait la main, inscrivant dans le papier une mémoire du geste. Cette ligne unique agit comme un chemin pour le regard à travers chacun des trois projets de la trilogie.
Étude magnétique est le projet le plus frontal de cette trilogie. Ici, les règles du jeu sont claires : une ligne unique zigzague de haut en bas, de gauche à droite. Elle ne peut ni reculer, ni se recouper. Toujours visible, elle structure l’ensemble de la façade, à l’exception des zones évidées où circulent les navettes magnétiques. Ces dernières font office de ponts : en se positionnant aux bons endroits, elles complètent temporairement le tracé, apportant une résolution à la fois visuelle et mécanique.

En détails
Le mécanisme repose sur un jeu d’aimantation subtil, combinant plusieurs points d’attraction et de répulsion. Le système de verrouillage est articulé en trois étapes interdépendantes, chacune rendue possible par le placement correct des navettes. Ce principe impose un ordre de lecture : chaque action conditionne la suivante, renforçant le lien entre la progression du regard, le déplacement des pièces et l’ouverture finale.
Cette étude interroge le rapport entre contrainte, lisibilité et satisfaction du geste. En associant l’exploration visuelle à une manipulation tactile simple mais précise, elle crée une forme d’évidence progressive. L’utilisateur comprend peu à peu la logique du système, et c’est dans ce moment de compréhension que réside l’émerveillement.

Egalement dans le triptyque

Etude mécanique
