Ces cases suivent une alternance quasi métronomique : certaines sont creusées à même la porte, tandis que d’autres, appliquées en surface et teintées d’un bleu vif, captent immédiatement le regard. C’est parmi elles que se dissimulent les trois points d’action du mécanisme de verrouillage. Chacun est relié, au dos de la porte, à un système à engrenage et crémaillère agissant comme un verrou. Ici, la ligne devient un indice visuel abstrait, une trame à décrypter plus qu’un chemin à suivre.

L’interaction prend la forme d’une enquête silencieuse, d’une exploration patiente de ce qui est suggéré sans jamais être montré. L’ouverture n’est plus une conséquence immédiate, mais le fruit d’un engagement attentif, d’un dialogue plus lent entre le meuble et son utilisateur.